STEEL PANTHER x SLEEKSTAIN

MARDI 11 MARS 2014. LE BATACLAN. PLEIN TARIF : 28.50 EUROS.

Opérée d’un ongle incarné à midi je refuse l’anesthésie générale pour ne pas être grogy ce soir. En salle de récupération à 14h, je sors de l’hôpital à 16h et suis à 18h en béquilles dans le métro parisien pour ne pas manquer l’ouverture des portes du Bataclan une heure plus tard. On aime les concerts ou pas ici ? Je salue quelques culteux et file au balcon, pas le choix vu la situation.

Les Sleekstain sont sympa mais inexpérimentés. Il faut dire que les musiciens savoyards sont très jeunes, et je ne serais pas surprise qu’il s’agisse d’un de leurs premiers live. Il se passe des choses étranges dans les chiottes durant le changement de plateau, certaines filles sont plusieurs par cabines.

Je suis de retour au bon moment pour l’intro sur The Number of the Beast d’Iron Maiden. J’approuve ce choix. Cheveux permanentés, paillettes et spandex moule-burnes : je crois que toute la panoplie du parfait glameux est là, les premiers seins nus peuvent faire leur apparition dans le public.

Satchel et Michael Starr jouent à qui fera le plus le show mais la vedette leur est largement piquée par Lexxi et ses poses de diva. Et les panthères ont beau essayer de le victimiser le public se range toujours de son côté. Il n’y a que Styx qui a l’air de terriblement se faire chier derrière sa batterie. Le frontman se lance dans d’interminables discours portant sur le cul et la superficialité de Lexxi, ou encore le cul de Lexxi et la superficialité, au choix. Il change aussi régulièrement de costumes dans une surenchère de kitsch, de strass et de ridicule, pourvu qu’ils mettent en valeur son torse musclé.

Mon moment préféré du concert c’est quand Satchel pète l’une des cordes de sa guitare tigrée en plein milieu d’un solo, mettant un frein brutal à son délire de Rockstar. C’est ce qui s’appelle une magistral échec critique ! Évidemment le gus ne se démonte pas et s’en fait immédiatement apporter une nouvelle.

Le moment préféré de tout le reste de la salle, vous vous en doutez, c’est quand les américains font grimper les nanas sur scène pour un joyeux défilé de seins et de culs nus. Cela va d’ailleurs un poil loin même pour les musiciens parce qu’en plus des habituel baisers lesbiens et danses suggestives certaines s’osent à mimer des actes sexuel sur eux. Lexxi et Satchel, manifestement embarrassés, repoussent gentiment leurs assauts. Seul Michael Starr en joue. En même temps je n’ai aucun doute sur le fait qu’il s’agisse d’un authentique pervers.

Le groupe nous fait chanter le premier couplet de 17 girls in a row a capella et ma foi le français ne s’en sortent pas trop mal (je ne m’inclut pas dedans je ne connaissais pas encore les paroles). La soirée est conclut par la bien nommée Party All Day (Fuck All Night) qui fait danser toute une salle dont la moitié des membres s’est habillé en tenu 80’s.

C’est en affirmant que nous avons surpassé le public toulousain de la veille que le groupe quitte les planches non sans un dernier coup d’œil dans ma direction : il faut dire qu’une nana qui agite ses béquilles au balcon ça doit être comique. D’ailleurs c’est une expérience à réitérer une fois guérit car il ne sera pas dit qu’Helene Crochet aura manqué une occasion de monter sur scène !

SETLIST STEEL PANTHER

  1. Eyes of a Panther
  2. Tomorrow Night
  3. Asian Hooker
  4. Just Like Tiger Wood
  5. Party Like Tomorrow is the end of the World
  6. Let Me Cum in
  7. Turn out the Lights
  8. Gloryhole
  9. The Burden of Being Wonderful
  10. Gold Diggin Whore
  11. It Won’t Suck Itself
  12. Death to All but Metal
  13. Community Property
  14. 17 Girls in a Row
  15. Party All Day (Fuck All Night)

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