WILD PIG FEST II

SAMEDI 19 SEPTEMBRE 2015. LA CITROUILLE. PLEIN TARIF : 5 EUROS.

C’est déjà la seconde édition du Wild Pig Fest, festival local monté par des potes du coin qui évidemment sont surmenés ce soir. Les Dirty Bastarz, la tête d’affiche, sont arrivés en retard et ont fait traîner les balances, si bien que Klaustrophobia n’a pas pu faire les siennes. Yannick étant leur ingé son de la soirée il est sur les nerfs.

C’est U-Bilam qui ouvre et il s’agit de leur tout premier concert devant un public. On trouve dans leur set une série d’erreurs à mettre sur le compte du manque d’expérience : les musiciens sont statistiques, concentrés sur leur jeu, le chanteur a la voix qui se fatigue très rapidement et on a un gros manque de punch au niveau de la batterie. En plus le public a beau être nombreux il est timide. Mais l’un dans l’autre la prestation se tient et est loin d’être honteuse pour un baptême du feu.

La première surprise est imputable à Klaustrophobia dont la chanteuse, Yuki, excite le public avec son énergie. Les premiers pogos font leur apparition sous ses poses et le bon esprit de la formation, j’irai même y faire honneur, c’est dire ! Pourtant avec leurs balances expédiées, un cafouillage dans l’enchaînement des titres et une console qui coupe le chant principal (m’obligeant à coller une tarte derrière la tête de Yannick, qui, accroupie à la console, n’avait pas remarqué) le set n’a pas été exempt de problèmes. L’ambiance compense la situation. Elle retombera tout de même un peu pour Nakht. Ces derniers impressionnent une fois encore avec un set ultra carré, un jeu propre et un professionnalisme qui n’a de cesse d’étonner quand on sait que c’est le troisième concert des gus. Nul doute qu’ils deviendront bientôt une de nos têtes d’affiches locales.

Dirty Bastarz est un groupe fondé sur les cendres de Bawdy Festival. Autant dire que je les attendaient au tournant. Premier souci : où est passé le public ?! Après la salle comble de Nakht voilà que nous ne sommes plus qu’une poignée. Est-ce l’aspect fusion qui freine les gens ou bien les lycéens formant 90 % du public n’ont obtenus que la permission de 23h ? Peu importe les raison le public est honteusement clairsemé. Pourtant il n’y a rien à jeter dans la prestation des Dirty Bastarz, et surtout pas l’improbable reprise de Bombastic de Shaggy, n’en déplaise aux puristes. Et puis ils nous balancent Boogalion Mafia en final, comme un rappel au bon vieux temps du skate park. Je suis aux anges.

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